Ministre de la Culture garantit la lutte contre les sectes religieuses illégales
Le ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, a garanti mardi, à Luanda, les efforts redoublés pour lutter contre les sectes religieuses, notamment celles qui sont illégales.
Répondant aux questions posées par les députés de la 6ème à la Commission de l’Assemblée nationale, lors d’une visite de travail au ministère de la Culture, Rosa Cruz e Silva a proposé que cette tâche soit exécutée en partenariat avec les ministères de la Justice et de l’Intérieur.
“Le phénomène religieux comporte plusieurs composantes, notamment le contrôle de l’immigration illégale et la reconnaissance/légalisation des confessions religieuses, raison pour laquelle il est nécessaire l’engagement de tous », a-t-il renforcé.
Selon la ministre, cette action requiert également la révision de la loi 2/04 du 21 mai, concernant la liberté de culte, l’actualisant au contexte national actuel, comme un moyen de lutter sans relâche contre le surgissement de congrégations, dont les cultes sont contraires aux us et coutumes de la culture angolaise.
En ce qui concerne l’Islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et Droits de l’Homme, la ministre a expliqué que comme d’autres confessions dans la même situation, leurs temples seraient fermés jusqu’à nouvel ordre.
” Toutes les sectes sur la liste publiée par le ministère de la Justice et Droits de l’Homme dans le quotidien angolais « Jornal de Angola » sont interdites de réaliser des cultes, ils doivent donc garder ses portes fermées », a-t-elle souligné.
Rosa Cruz e Silva a informé qu’il y avait actuellement dans le pays 194 sectes, dont les procès de sollicitation de régularisation n’ont pas été acceptés. “En plus de cela, nous avons aussi une longue liste de plus de mille demandes de légalisation”, a-t-elle dit.
Actuellement, a ajouté la ministre de la Culture, il y a à peine 83 églises reconnues, dont trois/quatre avec une action visible au bénéfice de la société angolaise.
Durant la réunion, les députés ont posé plusieurs questions/préoccupations concernant l’état actuel de la culture et du fonctionnement des différents départements du ministère de la Culture.