Parmi les initiateurs de ce mouvement, on trouve également Malick Noël Seck, ancien dirigeant des Jeunesses socialistes, structure affiliée au Parti socialiste sénégalais (Ps), actuellement exclu de cette formation politique suite à de critiques acerbes contre l’actuel Sg, Ousmane Tanor Dieng.
Fin 2011, il a été arrêté sous l’ex-régime libéral, pour avoir remis à Cheikh Tidiane Diakhaté, président du Conseil constitutionnel, une lettre le mettant en garde contre toute validation de la 3ème candidature controversée du président d’alors, Me Abdoulaye Wade.
Selon Dialo Diop, lors du sommet de 1989, on avait promis aux populations francophones la prospérité, alors que la dévaluation du franc CFA est intervenue en 1994n avant d’arrimer cette monnaie à l’euro en 2000.
“En 1989, année commémorative du bicentenaire de la Révolution française, on nous avait rassuré de la stabilité, de la paix et de la prospérité. C’est pourquoi, ce contre-sommet vise à dénoncer la tentative de recolonisation de la France et des USA en Afrique et exiger l’arrêt immédiat de l’opération Barkhane et le retrait total et définitif de toutes les bases militaires françaises pré-positionnées sur le continent africain”, explique M. Diop.
Ce contre-sommet est axé sur le thème ‘’Francophonie-Francité et identités nationales” et se déroulera à travers plusieurs activités scientifiques dont des colloques et des rencontres culturelles et artistiques.
“Ce contre-sommet, indique Malick Noël Seck, s’inscrit dans une démarche critique et autocritique prospective pour apprendre de nos fautes et de nos erreurs afin d’apporter une réponse alternative et sans équivoque au système en place”.