«Le président de la République interpelle l’opinion nationale et internationale sur la gravité de ces actes dont la persistance pourrait perturber le bon fonctionnement de notre administration, ralentir notre processus de développement, menacer la paix à laquelle nous sommes tous attachés et la stabilité de nos institutions», a déclaré, jeudi, Billié-By-Nzé sur les antennes de la télévision nationale (Gabon Télévision).
L’opposition regroupée au sein du Front uni de l’opposition pour l’alternance a annoncé «un grand meeting » samedi à Libreville, indique APA citant des sources dans l’opposition.
Selon Billié-By-Nzé, Ali Bongo Ondimba condamne toute forme de violence et demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions utiles afin de garantir la sécurité des personnes et des biens, la libre circulation, l’ordre public et le fonctionnement régulier des services de l’Etat.
«Ces actes sont punis par la loi et les auteurs ainsi que les médias qui en assurent le relais devront répondre devant les juridictions compétences, car force reste à la loi», a averti le porte-parole de la présidence de la République gabonaise.
Depuis quelques jours, le Gabon connait plusieurs grèves, notamment celle du secteur pétrolier qui a sérieusement perturbé les activités sur l’ensemble du territoire national.
Des échauffourées ont opposé mercredi et jeudi des étudiants de l’Université Omar Bongo et les forces de l’ordre. Les étudiants exigent la libération des leurs. Des voitures et une salle de classe au sein du campus universitaire ont été incendiées.