Dix soldats ont été tués et 30 autres blessés lors de l'offensive lancée dans le sud des Philippines, le long de la frontière marécageuse entre les provinces de Maguindanao et du Cotabato-Nord.
Les violences ont déplacé environ 120 000 villageois, dont quelque 30 000 qui sont depuis rentrés chez eux, a déclaré aux médias le général Pio Catapang.
Quatre soldats et 16 rebelles ont perdu la vie lors d'une dernière bataille dimanche, dont un commandant des insurgés, a dit l'armée.
Les forces gouvernementales avaient lancé le 25 février un assaut contre les Combattants islamiques pour la liberté de Bangsamoro, après que ses hommes aient attaqué des villages et été impliqués, en janvier, dans la mort de 44 policiers près de la ville de Mamasapano, dans le Maguindanao.
Le général Catapang affirme que la moitié des rebelles ont été neutralisés, que des usines de fabrication de bombes ont été saisies et que des fiefs rebelles sont tombés.
Les affirmations de l'armée n'ont pu être vérifiées de source indépendante.
Le général Catapang ajoute qu'une poignée de militaires continueront à traquer les autres rebelles, et notamment Abdul Basit Usman, un présumé expert en explosifs et formateur qui serait lié au groupe terroriste indonésien Jemaah Islamiyah.
Usman est soupçonné d'avoir trempé dans plusieurs attentats à la bombe mortels dans le sud du pays. Les États-Unis offrent une récompense de 1 million $ US pour sa capture.