Les cas de la Guinée et de Madagascar préoccupent au premier chef les dirigeants de cette structure. ‘La Francophonie s’engage à accompagner de façon permanente Madagascar pour que ce pays retrouve une vie constitutionnelle normale’, annonce Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie à l’ouverture hier à Dakar de la 36e assemblée parlementaire de la Francophonie, organisée du 4 au 8 juillet 2010.
La Francophonie s’inquiète ainsi de l’absence de solution consensuelle pour régler la crise politique dans ce pays africain. La Guinée Conakry n’a pas été en reste. L’Oif reste angoissée après les contestations soulevées dès la publication des résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle du 27 juin dernier. ‘Il y a d’autres pays qui me préoccupent aussi’, avoue Diouf devant les parlementaires francophones. Selon lui, il s’agit de la République centrafricaine, des îles Comores, du Burundi et de la situation politique qui prévaut en Côte d’Ivoire. ‘Ces problèmes résultent le plus souvent d’élections ou de climat avant les élections’, indique le secrétaire général de l’Oif.
Abdou Diouf semble un peu rassuré par la situation au Niger. ‘Nous avons beaucoup parlé à Paris l’année dernière du Niger… Depuis lors, vous avez suivi l’évolution de la situation avec le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie’, fait-il savoir. Diouf lance un appel à tous les Etats membres de l’Oif d’aider le Niger pour vaincre la misère dans ce pays. Il entend mener la même démarche à l’endroit de tous les pays membres de la structure.
Cette 36e session de l’assemblée parlementaire de la Francophonie se penchera sur la situation de ces pays lors des travaux de commissions débutés hier et qui se poursuivent jusqu’au 8 juillet prochain.