Le site Afrique News Info a publié une information à peine croyable, l’armée camerounaise aurait intercepté un hélicoptère français au nord du pays apportant des armes, des munitions et de l’argent à destination du groupe terroriste affilié à Daech. Citant comme source un homme politique camerounais, Banda Kani, président national du Nouveau mouvement populaire (NMP).
« Vous savez aussi qu’il y a deux terroristes Français qui ont été arrêtés à la Briqueterie avec des explosifs. […]Un autre élément, c’est qu’un hélicoptère a été intercepté au nord Cameroun déposant des armes, des munitions et des dollars […] prendre leur butin déposé par cet hélicoptère. »
Pour appuyer les faits, ils rappellent que ces pratiques ont déjà été vues lors la crise post-électorale qui s’est jouée en Côte d’Ivoire.
« On se souvient qu´en 2010 et en 2011, pour faire tomber le président élu Laurent Gbagbo, les rebelles et les armes du tandem criminel Soro-Ouattara étaient héliportés pas les soldats français de la force licorne stationnée en Cote d´Ivoire.
Un container rempli d’armes aurait également été retrouvé au port de Douala, mais cette fois ce sont des officiels Camerounais qui seraient mis en cause. Ben qu’aucune information précise n’a été communiqué à ce sujet, des photos sur l’arrestation des Français circulent sur internet.
Il est vrai que la question du financement et surtout du recrutement de la secte islamique a souvent fait débat.
Selon un chercheur de l’université de Yaoundé, qui intervenait récemment dans un séminaire à Dakar consacré au lien entre le terrorisme et la pauvreté.
Les jeunes livrés à eux même et laissés pour compte à cause du chômage massif dans ces régions rejoindraient les rangs de Boko Haram, car ils y recevraient 100 000 Francs CFA par semaine, nettement plus que ce que peut leur procurer un emploi précaire.
Le niveau très bas d’éducation et de culture, les rendrait vulnérables à la propagande idéologique de l’organisation islamique qui n’a aucune difficulté à les recruter.
Les observateurs sont unanimes sur la résolution de l’équation Boko Haram. La solution militaire ne suffira pas. Il faut selon eux avant tout résoudre la question sociale dans le nord du Nigeria, abandonné par l’État, où les populations vivent dans la misère.