Une mesure annoncée afin de diminuer les dépenses de l'État. Il est également interdit d'acheter des voitures de fonction à plus de 30 000 euros. En annonçant ces premières réductions budgétaires, le gouvernement avait demandé que « certaines missions à l'extérieur du pays soient confiées aux ambassadeurs ».
La crise financière et la volonté de moraliser l’exercice du gouvernement, ce sont les deux raisons avancées par le Premier ministre bissau-guinéen pour justifier les réductions de dépenses. Si les pays du monde entier se serrent la ceinture, la Guinée-Bissau doit faire de même, d’autant qu’au début du mois de juillet, les principaux bailleurs de fonds du pays lui ont accordé une réduction de sa dette publique.
L’accord a été signé entre le Brésil, le Club de Paris, et la Guinée-Bissau. Il prévoit de différer après le 31 décembre 2012, le remboursement de certaines échéances. Entre janvier 2010 et décembre 2012, le service de dette, c'est-à-dire la somme que doit payer chaque année la Guinée-Bissau pour rembourser les créanciers sera ainsi réduit de 98%.
Au premier janvier 2010, cette dette s’élevait à plus de 240 millions de dollars. Il y a une dizaine de jours, le PRS, le principal parti de l’opposition a dénoncé l’importance des frais de représentation du président et des ministres, des frais de représentation jugés indécents dans l’un des pays les plus pauvres du monde.
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