Dans les heures qui ont suivi son admission à la Pitié-Salpêtrière, son état a été jugé “très, très préoccupant”, raconte le “Journal du Dimanche”.
Seule une poignée de proches ont pu entrer dans sa chambre durant ce dimanche critique. D’autres anciens compagnons, alertés ce jour-là, ont été éconduits par la famille. “Chez un individu en pleine forme, on sait très bien traiter une infection pulmonaire”, confie un médecin, “mais chez une personne de 83 ans, affaiblie, les trois jours qui suivent une intervention d’urgence sont toujours déterminants”.
Selon une source à la direction de la Pitié-Salpêtrière, c’est en voyant les traits tirés de Claude Chirac à la sortie de l’hôpital que les premières rumeurs de décès auraient commencé.
L’ancienne ministre Christine Boutin avait tweeté mercredi à midi : “Mort de #Chirac”. La famille de Jacques Chirac a réagi vigoureusement, appelant au respect de sa “tranquillité”.