Après des interrogations ayant suivi sa disparition de l’hôpital général de Douala, Jacques Ajope Dubuisson, l’ex-caporal de l’armée française qui a assassiné son épouse en fin d’année dernière, serait toujours au Cameroun. Si l’on s’en tient aux sources de gendarmerie proches de cette enquête, il est l’un des « pensionnaires » de la légion de gendarmerie du Littoral.
«Vous écrivez n’importe quoi pour faire vendre vos journaux. Tout ce que je peux dire, c’est que la gendarmerie a pour vocation de protéger les personnes et les biens et non de faciliter ce que vous décriez. Si vous vous étiez rapproché de moi, j’aurai plaidé pour que vous soyez servi à la bonne source». Prenant le relais, un gradé renchérit : «Si vous voulez savoir la vérité, il ne s’est pas (encore, ndlr) enfui, il est au Cameroun, mais il n’est pas question de vous dire où il se trouve tant que l’enquête qui se poursuit n’a pas abouti». En attendant le début de l’interrogatoire, Jacques Dubuisson dont la sécurité est renforcée suite à l’intérêt porté sur sa personne, serait souffrant selon certaines sources.
«Nous l’avons vu la joue bandée, ce qui signifierait qu’il n’est pas entièrement guéri et pas encore disposé à l’exploitation ou encore à la restitution des faits». Alors des questions continuent de se poser sur ce que sera l’issue de cette triste affaire à laquelle le destin de l’ancien caporal de l’armée française semble désormais lié.