Cela équivaut à 1 600 décès par an, poursuit Olivier Behle qui évalue les pertes annuelles à 100 milliards F CFA (200 millions de dollars USD).
S’ appuyant sur des données du ministère camerounais des Transports, le président de la principale organisation patronale de ce pays d’ Afrique centrale déclare que les principaux axes routiers ont été le théâtre de 31 000 cas d’ accidents de la route.
“Ces chiffres parlent à suffisance et trahissent les douleurs subies par les familles des disparus ou des victimes. Ils sous-entendent aussi les pertes supportées par les entreprises tant des cerveaux que des forces de travail”, déplore Olivier Behle.
46 % des accidents et la moitié des décès sont recensés sur les axes reliant la capitale Yaoundé à la capitale économique Douala (17% des accidents et 19% des décès), Douala à la capitale de la région de l’ Ouest Bafoussam (18% des accidents et 15% des décès), et Yaoundé-Bafoussam (11% des accidents et 16% des décès). Ces axes sont d’ ailleurs qualifiés de “riangle de la mort” par les autorités.
Pour réduire cette “recrudescence des accidents de la route”, le GICAM préconise, entre autres, la mise en place d’ une banque de données fiable et annuelle sur le sujet, l’ intensification de la sensibilisation, plus de rigueur dans le système de délivrance des permis de conduire ainsi que la responsabilisation des centres de contrôle des véhicules.