Condamnée le 16 mai dernier à une peine de 3 ans de prison ferme et une amende 160 millions de francs CFA, la diva ivoirienne Nayanka Bell peut pousser un ouf de soulagement suite à la décision du président de la Cour Suprême de son pays de suspendre l'exécution de la décision du tribunal d'instance.
Il s'agit en fait d'une suspension provisoire ordonnée par la juridiction suprême Ivoirienne à la subséquemment à une requête dans ce sens présentée par Maître Martin Koudou Dogo, Conseil de Nayanka Bell.
Il est indiqué dans cette décision largement relayée lundi et vivement applaudie, que les parties se retrouveront en Octobre 2018 devant la Cour, pour débattre de la justesse de l’exécution de la condamnation civile de 70.000.000 francs CFA, et qu'en ce qui concerne la condamnation pénale, un nouveau procès portant sur le droit aura lieu devant les Hauts magistrats à une date non encore déterminée par ceux-ci.
La condamnation avait été très douloureusement ressentie par l'artiste qui a toujours contesté la qualité et l’intérêt à agir de ses adversaires.
« On me condamne aujourd'hui à payer 160 millions à des squatteurs sur un jugement basé sur du faux. Aujourd'hui, j'en suis malade, déprimée. Me demander de payer 160 millions, c'est comme si on voulait me ruiner, me tuer. J'ai perdu confiance en notre justice. Je suis très déçue. Parce que c'est une cabale venant de gens malfaisants qui veulent faire du faux pour me déposséder de mes terres. Ces terres représentent ma vie. Elles représentent tout un projet, un rêve, c'est la vie de mon défunt père, la vie de ma mère, la vie de mes enfants et de mes petits enfants. Je considère que c'est un patrimoine qui appartient à ma famille. Jusqu'à mon dernier souffle. Je ne reculerai pas, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que cette affaire soit réglée comme il le faut. C'est un droit, le droit d'une citoyenne qui est martyrisée dans son propre pays », suite au requisitoire du ministère public, soit avant le prononcé du verdict.
C'est le lieu de noter que contrairement à une opinion répandue après le verdict controversé du 16 mai dernier, Nayanka Bell n'était pas encore placée en détention. Citant « une source bien introduite dans cette affaire », nos confrères du site people abidjanshow.com avait d'ailleurs avisé à cet effet : « Sa condamnation est mise en suspens. Elle n'ira pas à la MACA (Maison d'arrêt et de correction d'Agboville (…) ».