Nana Akufo-Addo et Jack Ma
Le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo, a rencontré l'homme d'affaires Jack Ma (photo), cofondateur et président exécutif de la société d'e-commerce Alibaba Group, le 03 septembre 2018, en marge de la première journée du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui s'est achevé le 04 septembre, à Beijing, en Chine. Au cours de cet échange, le chef de l'Etat ghanéen a proposé au milliardaire chinois d'installer la branche africaine d'Alibaba Group au Ghana.
La proposition de Nana Akufo-Addo à Jack Ma découle de l'intérêt que le groupe d'e-commerce accorde de plus en plus aux pays d'Afrique. La veille de l'ouverture du sommet de Beijing, Song Juntao, le chef de projet eWTP (Electronic World Trade Platform) du groupe Alibaba, a expliqué que le développement des activités du groupe sur le continent vise à mettre en pratique le concept de communauté de destin, d'établir une présence à long terme, et de rechercher des bénéfices mutuels.
Il a ajouté que le développement d'Alibaba en Afrique se concentre sur trois domaines : la formation de talents novateurs dans l’économie numérique, l'aide apportée aux entreprises africaines dans la promotion de leurs produits sur le marché international et le partage de technologies inclusives auprès des petites entreprises et des jeunes.
Pour ce qui est de la formation de talents, Alibaba Group, en collaboration avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), a déjà formé 53 jeunes entrepreneurs africains en commerce électronique, en intelligence artificielle et en connaissances liées à Internet.
Les apprenants étaient répartis en deux sessions de 24 et de 29 personnes. La première session qui s'est déroulée au siège du groupe à Hangzhou, en novembre 2017, a vu la participation de jeunes originaires du Kenya, du Nigeria, du Ghana, du Rwanda, d’Ethiopie, d’Afrique du Sud et du Botswana. La seconde session qui est intervenue en juin 2018 a réuni 29 ressortissants de onze pays, dont l’Algérie, le Cameroun, le Tchad, l'Egypte, l'Ouganda, la Tunisie et la Zambie. Au total, ce sont 200 jeunes qui doivent être formés par Alibaba Group et le Cnuced.