26 jours déjà que le journaliste et défenseur des droits humains Michel Mbiem tong est dans les griffes répressives du régime de Yaoundé, pour avoir mis en garde l’armée camerounaise et son commanditaire, le gouvernement, contre les atrocités qui ont amené des sécessionnistes à prendre les armes « contre les institutions républicaines » et qui font s’enliser ce qui ne fut au début, en novembre 2016, qu’une revendication des enseignants et avocats anglophones.
Alors que s’égrennent les dernières minutes sur terre de ce jeune journaliste révolté contre la barbarie de l’armée de son pays, comme le furent ceux qui oeuvrèrent en France pour que l’armée coloniale lâche la grappe au peuple algérien fin des années 1950-début des années 1960, comme le firent aux etats-Unis des groupes et des hommes de bonne volonté pour que le Vietnam ne soit pas effacé de la carte du monde par les Yankees, il est important de regarder cette vidéo et d’en saisir le message, pour se demander si les dirigeants de ce monde ont le droit de rester silencieux face à la tragédie qui est en train de se dérouler sous leurs yeux, de la mise à mort d’un lanceur d’alerte.