Après une tournée marathon dans les régions de l’Ouest et du Littoral, samedi 12 et dimanche 13 janvier, Maurice Kamto a renoué mardi 15, par une réunion avec des responsables de la base du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) formation politique dont il est le leader, ainsi que des vœux à la presse nationale et internationale. Une occasion pour l’homme politique d’adresser un message poignant à ses compatriotes, via ses camarades, mais aussi en se servant des médiateurs que sont les professionnels de l’information.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2018 qui a répété à l’envi le week-end dernier que les Camerounais devraient cesser de compter sur d’autres pour recouvrer leur liberté confisquée, et qu’ils ne peuvent y arriver qu’à force de sacrifices, (« Nous ne pouvons pas aller au ciel sans mourir ») est revenu à l’occasion de cette rencontre sur la nécessité pour les Camerounais de mener le combat contre pour l’appropriation des droits civiques qui est avant tout le leur propre, celui en fait de la réappropriation de leur primauté, de leur souveraineté sur leurs dirigeants.
Aussi, s’adressant aux responsables communaux, départementaux et régionaux Centre-Sud-Est de son parti, Maurice Kamto leur a recommandé de se battre pour l’avenir du Cameroun et non pour sa personne.
« Si vous vous battez pour moi, Maurice Kamto, ne vous battez plus. Battons-nous pour une cause qui est au-dessus de tout le monde. Oui, battons-nous pour le Cameroun » a dit en substance celui qui continue de revendiquer sa victoire « volée » lors du dernier scrutin présidentiel et attribuée à l’un de ses adversaires le candidat sortant président sortant, Paul Biya.
Une véritable incitation au désintéressement à l’intention des Camerounais en général et de ses partisans en particulier que cetappel de Maurice Kamto qui a recommandé : « Ne semons pas avec la conviction que nous allons récolter. Si nous ne récoltons pas, notre descendance récoltera, ou à défaut les passants ». Mais aussi une préparation psychologique à la marche annoncée pour le 26 janvier prochain à Yaoundé contre le hold-up électoral, dont le challenger le plus remarquable de Paul Biya à la dernière élection présidentielle a dit qu’il prendra personnellement la tête.