RD.Congo/Présidentielle- Tentative de détournement des résultats: Sonia Rolley-RFI en mission commandée pour l’occident pro-Fayulu

Avec de documents attribués à la CENI et à la CENCO, mais dont aucun ne porte l’entête ni de l’une, ni de l’autre institution, la journaliste Sonia Rolley fait montre d’un dynamisme sans précédent en matière d’investigation sur la “vérité des urnes” en RDC où s’est déroulée il y a près de trois semaines une élection présidentielle, qui pue à des leues à la ronde, une volonté  de semer définitivement le chaos dans ce pays.

 
Très habile pour faire amende honorable aux dictateurs africains quand elle est prise à partie par ces dernières  qui les accusent souvent de vouloir mettre leurs pays à feu et à sang au profit de l’opposition, la radio française RFI est vraiment déterminée à saper le processus électoral en cours en république démocratique du Congo. Un pays qui a priori ne fait pas partie du pré carré français en Afrique, mais qui, compte tenu de son potentiel minier, n’en est pas moins dans le collimateur de cette France gouvernante éternellement colonialiste et hautement prédatrice, qui veut la mettre à tout pris dans son giron. Et le sale boulot de la propagande semble avoir été confié à la journaliste  Sonia Rolley.

« Ils ne se fatiguent pas ! », s’est écrié un observateur après avoir épluché les articles traitant de soi-disant “deux fuites exceptionnelles de documents”, l’un des tiroirs de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), et l’autre de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco)… des fuites qui ont, toutes, la particularité de charrier dans leur course folle des résultats de l’élection présidentielle différentes de celles proclamés à titre provisoire par …la CENI (!), donnant Félix Tshisekedi vainqueur, mais conformes à celles de la CENCO ( !!!) dont le vainqueur préféré  et établi envers et contre tous est Martin Fayulu.
Bien plus, ces fuites sont auréolées d’une crédibilité à toute épreuve dans la mesure où elles ont été « analysées, selon RFI ou Sonia Rolley –ça revient au même- par un groupe de médias étrangers, le Financial Times, TV5 Monde et Radio France Internationale (RFI), en collaboration avec le Groupe d’études sur le Congo (GEC), un institut de recherche de l’Université de New York, indiquent que le vainqueur n’est pas celui annoncé par la Céni ».

Fayulu ou rien, si oui Kabila ?

Il faut lire outre les tweets enfiévrés et rageurs de Sonia Rolley, l’article fleuve de RFI publié mercredi par elle  sous le titre allusif « Elections en RDC: où se trouve la vérité des urnes? » qui transpire à grosses gouttes le parti pris en faveur de Martin Fayulu pour comprendre que dans l’optique de placer absolument le candidat de Lamuka au pouvoir, les commanditaires de Sonia Rolley sont prêts à faire annuler l’élection présidentielle en RDC et à la recommencer. Autrement dit, ils préféreraient ouvrir une boite de Pandores qu’ils auront toutes les difficultés du monde à refermer, tant il est vrai que Kabila qui a concédé sous la pression un interstice démocratique à son peuple, aura alors beau jeu de prétexter  la nécessité de prendre  le temps qu’il faut  pour organiser une élection selon les standards “démocratiques” européens, « pour ne pas retomber dans les travers du précédent manqué du 30 décembre ».

Cliquer ici pour lire le document non authentifié que RFI-Sonia Rolley attribue à la CENI
http://congoresearchgroup.org/wp-content/uploads/2019/01/imprim%C3%A9s.pdf

Mais les occidentaux risquent d’être bien seuls, et donc de ne pouvoir rien y faire, quand ils auront réinstallé Kabila sur son siège par leurs errements. En fait, ils ne pourront pas y perpétrer les expériences diaboliques de la Côte d’Ivoire et de la Libye en 2011, sans avoir à trouver sur leur chemin d’autres puissances qui ne goûtent pas que des nations d’un continent aillent déstabiliser des pays d’un autre continent qui ont commis le crime d’avoir des sous-sols bien garnis, sur lesquels l’Europe, la France en tête, veut faire main basse, pour pouvoir donner à manger à leurs citoyens sans que ceux-ci aient besoin de se lever du lit.

Le comble de la malchance est que dans le cas RD-congolais particulièrement où certains semblent préférer que Kabila demeure au pouvoir pour le grand malheur des Congolais si l’imposition de Fayulu n’est pas acté, la France et ses suivistes de l’Union Européenne qui sont les grands manitous de cette politique de la terre brûlée ne bénéficieront pas du parapluie états-uniens, le pays de Donald Trump n’étant pas prêt à se lancer dans une aventure inutile pour soutenir des puissances, non seulement incapables de se maintenir dans le registre par leurs propres efforts, mais qui brillent aussi par leurs options erratiques en matière de politique internationale.

La preuve, pendant qu’ils  passent leur temps à dessiner le diable sur le mur du du régime à venir de Tshisekedi, en s’époumonant sur le pourquoi et le comment il lui sera difficile de gouverner, le très expérimenté ancien Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires Africaines, leur a rabattu le caquet en leur révélant que la prédiction du New York Times selon laquelle Kabila continuera à contrôler le gouvernement, même après qu’il aura quitté le pouvoir la semaine prochaine, est erronée.  A son tour, Herman J. Cohen prédit que « Le Président nouvellement élu Tshisekedi sera en mesure d’affirmer son plein pouvoir dans un délai de trois mois, tandis que Kabila le regardera faire impuissant, depuis le Sénat ».



Manifestement cela n’est pas suffisant pour  que les oiseaux de mauvais augure lâchent les basques à Félix Tshisekedi qu’ils n’osent pas attaquer frontalement, optant plutôt de le faire via le FCC et Kabila, selon une logique manichéenne bien élaborée tendant à étabir des liens entre des entités qui n’ont aucune raison de s’apprécier autre que celui de l’intérêt de la nation congolaise, ni une raison de se détester à mort, si ce n’est le même. .

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