La plus haute instance du pouvoir judiciare en république Démocratique du Congo a confirmé il y a un peu plus d’un quart d’heure, la victoire à l’élection présidentielle du 30 décembre dernier, de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, candidat de l’Udps et de la coalition Cap pour le Changement au sein de laquelle il avait pour principal allié l’homme politique congolais Vital Kamerhe.
C’est un nouveau jour qui se lève pour le pays le plus vaste d’Afrique Centrale qui connait pour la première fois de son histoire en tant qu’Etat indépendant, une alternance par voie démocratique à sa tête.
Une consécration aussi, de la lutte menée jusqu’à sa mort en 2016 par l’opposant historique congolais, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, le fondateur de l’UDPS, qui s’est retrouvé aux prises dès les années 1980 avec l’ancien dictateur Mobutu Sese Seko Kuku Gwendu Waza Banga, puis vers la fin des années 1990 avec les successeurs de ce dernier, à savoir Kabila père et fils, même si ce dernier, finalement “répenti”, a d’une certaine manière, contribué à rendre possible une élection démocratique en RDC.
De son côté, la Cour Constitutionnelle de la RDC a finalement pris date avec l’histoire du Congo, en assumant sans faiblesse ses responsabilités alors que certains chefs d’Etats africains pilotés par le président en exercice de l’Union Africaine, le Rwandais Paul Kagame, agissant lui aussi pour le compte des “parrains” se recrutant parmi les Etats membres de l’Union Européenne faisaient planer sur ses travaux relatifs au contentieux électoral, une menace de discrédit.
Dans l’optique de rendre possible le passage en force d’un autre candidat à l’élection présidentiele, Martin Fayulu qui est visiblement le préféré des Occidentaux, ils avaient publié jeudi,un communiqué demandant à ladite Cour de surseoir à la proclamation des résultats en attendant une mission de l’UA qui allait se rendre en RDC lundi, 21 janvier.