Très impliqués dans la lutte pour l'avènement de l'Etat de droit au Cameroun et de la réappropriation de leurs droits civiques par leurs compatriotes restés au pays où ils étouffent entre les serres d'une dictature féroce, des Camerounais du Canada acquis au changement, mais jusqu'ici pour la plupart sans véritable affiliation politique, font de plus en plus le grand pas de l'engagement claire etsans équivoque.
Emus par le sort dramatique réservé sur place par le régime à leurs concitoyens qui ont pris fait et cause pour Maurice Kamto, bon nombre des Camerounais du Canada, notamment ceux de la ville de Québec et plus précisément de sa métropole, Montréal, (province du Québec) adhèrent massivement depuis quelques temps au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), parti politique camerounais dirigé par le Pr. Maurice Kamto, vainqueur de la dernière élection présidentielle, emprisonné depuis le 28 janvier 2019 pour avoir appelé à des marches pacifiques de protestation contre le hold-up électoral qui a attribué le pouvoir au candidat président sortant, Paul Biya, à la tête du pays depuis 1982.
C'est dans cet ordre d'idée que les militants de ce parti au Canada ont installé samedi dernier le nouveau bureau de la Fédération Communale du Québec à la tête duquel se trouve Dr. Maurice Nguepe, plus connu jusqu'ici comme le président de l'Organisation de la Jeunesse Africaine (OJA).
Dr Nguepe, qui a, à l'occasion de son investiture, attiré l'attention des autorités camerounaises qui s'y évertuent depuis quelques temps, sur l'impossibilité qu'il y a pour eux de réussir leur entreprise de fragilisation du MRC avec des prétextes, car ce parti qu'il qualifie de “parti des bâtisseurs” est avant tout légaliste et agit dans le respect des lois et de la constitution.
Discours diffusé sur la chaine en ligne jmtvplus.com, à suivre en cliquant sur le lien https://youtu.be/xqgFug03_q8