Dans le cadre de sa première comparution en Habeas Corpus ce jour devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi, l’héroïque Me Michèle Ndoki a vu son audience se solder par un renvoi au 25 avril 2019 pour présentation par le régisseur du titre de détention, et aussi pour présentation du titre d’arrestation. Dans l’intervalle, elle aura soulevé les coeurs par sa prise de parole et la défense via le collectif aura été impériale dans sa plaidoirie.
Quant à lui, le Président du TGI de la Mifi à Bafoussam, NDJANA Armand Kisito, a suivi la curieuse jurisprudence NGUIMOUT du TGI de Yaoundé. Aussi la demande du MRC relative à l’annulation du communiqué du Minat a-t-elle été jugée recevable mais désormais ”sans objet!”.
Le Président du TGI du Wouri à Douala, après avoir mis ce même jour le dossier (MRC C/ Minat) en délibéré pour 17heures, s’est présenté à ladite heure pour statuer publiquement, contradictoirement à l’égard du MRC et en présence du Ministère Public l’incroyable chose suivante :
«Constate que le communiqué du MINAT adressé à l’opinion publique est un ensemble d’instructions données aux autorités administratives et échappe au contrôle du juge judiciaire ;
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Dans la foulée et en signe des temps, une résolution adoptée après débats par le Parlement Européen est venue dévoiler, entre autres, la mascarade électorale qu’a été la dernière élection présidentielle au Cameroun, et la politisation servile dont la justice camerounaise fait l’objet de la part des autorités illégitimes en place à Yaoundé. Autorités dictatoriales qui malgré le farouche soutien Français n’ont pu échapper au rappel de leurs propres engagements légaux internationaux par ce Parlement.
Nous y reviendrons.
BN
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