Contre-attaque: Tomaino Ndam Njoya répond à Christophe Mien Zok et aux militants Rdpc

« L’Udc qui a une gestion quelque peu familiale est mal placée pour donner des leçons au Rdpc» avait déclaré Christophe Mien Zok, maire Rdpc.

L’honorable Tomaino Ndam Njoya, député Udc a donné un point de presse mercredi 08 juin à l’Hôtel des députés relatif aux déclarations de monsieur Mien Zok Christophe, directeur des organes de presse, de l’information et
de la propagande au comité central du Rdpc sur les antennes de la Crtv , le 26 mai 2011 à propos de la prétendue gestion familiale de notoriété publique à l’Union Démocratique du Cameroun. Voici l’intégralité de son discours.

Il est, dans la vie des êtres humains, des mots, des paroles qui ont leur importance parce que pouvant construire comme détruire et cela plus encore lorsque ceux ou celles qui les prononcent ont des responsabilités ou aspirent à en assumer dans la société.

Revenir sur ce qui a été martelé par le Sieur ci-dessus cité lors de l’émission « Espace politique » le 26 mai, participe à des actes positifs de construction surtout lorsque cela contribue à éveiller les consciences dans une société en construction où chaque personne doit apporter sa pierre et où rien ne doit être laissé au hasard. Une société où l’on a l’impression que tout est fait exprès pour laisser patauger les esprits dans la mare, les détournant des questions essentielles du bien commun, de la chose publique dont on va disposer sans façons,  qu’on va accaparer, piller, gérer, faire main basse sur nos richesses comme les situations que nous connaissons dans notre pays actuellement nous interpellent.

Après 50 années d’expérience républicaine et démocratique, face aux réalités mouvantes de notre monde, le bilan sur nos avancées et nos échecs, mesdames messieurs, nous invitent à être sérieux et à mesurer nos paroles, nos mots et cela plus encore quand on se réclame : « Directeur des Organes de Presse ; de l’Information et de la Propagande au Comité Central du Rdpc ». Ciel ! Quel danger ; Quel risque ; quel mauvais présage pour tant de responsabilités dans une formation politique au pouvoir depuis trente années  dans notre cher et beau pays.

On comprend donc en s’interrogeant sur le concept « de notoriété publique » de la formation politique au pouvoir, l’option  de se maintenir par la force, quitte à  plus détruire qu’à construire ; l’option de se maintenir par la contrainte, l’obligation…etc. alors que les Camerounais sont en droit  d’aspirer à l’adhésion, à la cohésion qui caractérisent toute famille digne.

 En fait, en parlant de « notoriété publique », nous supposons que ce « public », est encerclé et circonscrit dans les salons du RDPC qui, en manque de légitimité, et parce que usant comme bon lui semble des moyens de l’Etat, semble obstinément depuis longtemps confondre Parti politique et Etat.  C’est dire que, quand au Rdpc on  pense une situation, on est persuadé que c’est de « notoriété publique » !

Heureusement que les Camerounais ne se font plus d’illusions puisque sur le terrain, les faits et les réalités étalent les possibilités et les limites de chaque formation politique et plus encore, de celle qui a les rênes du pouvoir avec ses animateurs et ses animatrices, si toutefois, s’agissant de ces dernières catégories, les femmes y sont considérées.

Les possibilités oui et surtout les limites et les limitations qui sont cultivées dans un contexte multipartiste par une formation politique qui veut avoir tout pour elle sur le terrain, Parti Politique qui, avance sans états d’âme,

– n’entend t’on pas très souvent clamer par ceux de ce Parti qui se disent spécialistes de la politique : «rien ne s’obtient en politique sans bagarre ; la politique n’est pas faite pour les gentils ; on ne donne pas en politique, tout s’arrache »-

Parti politique qui donc, sans états d’âme a, sous le sceau du multipartisme, assuré le règne de l’Etat Parti Unique.

Et qu’est-ce qu’on observe ? Des habitudes de confiscation nées, cultivées, plus particulièrement développées par les animateurs de leurs organes de Presse, de l’Information et de la Propagande.

Et qu’est-ce qu’on observe encore? Hélas, ceux là ont du mal à voir émerger d’autres courants, d’autres formations politiques, surtout celles là  des formations politiques qui campent dans l’essence démocratique et la dynamique républicaine.

 Ainsi, vont-ils user des mots, des paroles qu’ils croient assassines mais qui, montrant leurs limites, ne peuvent que se retourner contre eux, montrant au grand jour leurs faiblesses leur retard sur l’évolution et les mutations sociales et politiques dans notre pays et dans le monde.

Les Camerounais ne méritent plus des analyses superficielles, des belles phrases qui cachent les faiblesses, des mots qui sont lancés comme cela, car nous sommes en plein dans le cas d’espèce. Les Camerounais ne peuvent plus être trompés et il n’est plus question de les détourner des vrais problèmes, des vrais débats : ceux des valeurs, des compétences, de la gestion des ressources, à commencer par les ressources humaines. Ceux des acquis, il était question de parler ce jour, ce 26 mai,  d’Unité Nationale, d’Intégration, de Cohésion Sociale, de vraies Paix et de la Stabilité.

 Est-ce que le système dans lequel évolue ce Monsieur là, souhaite vraiment promouvoir ces valeurs ? Ces compétences ? Non. Et cela,  par contre c’est de «notoriété publique »; il n y a qu’à voir ceux qu’on nomme dans nos administrations, ceux qu’on recrute, leurs cahiers de charge, les moyens dont ils disposent pour mener à bien leur mission : ont-ils obligation de résultat ? Sont-ils responsables devant l’Etat, la Loi , ou devant ceux qui les ont recrutés ?

Désolée, on ne peut plus balayer d’un coup de revers de la main l’objectivité, les faits réels ; Que ces personnes aient été formées, dressées pour faire ce qu’elles veulent, elles doivent savoir qu’elles ont  des devoirs dans la société. Ouvrez grands vos yeux, ouvrez grandes vos oreilles, et acceptez même malgré vous de voir que l’UDC, contre vents et marrées a des élus de la Nation concrétisant ainsi sa participation à l’expression du suffrage universel et de la Souveraineté du Peuple, comme le veut notre Constitution par des actes démocratiques et républicains à l’Assemblée nationale.

Comment vouloir ostensiblement  refuser de voir la différence avec la gestion des communes UDC,  avec des populations qui ont fait leur révolution démocratique, républicaine et citoyenne.

On comprend ; il y a là une grande démonstration que leurs constructions antidémocratiques, anti républicaines, égoïstes  vont s’écrouler, et sont en train de s’écrouler !

Tandis qu’à l’Udc, démocrates, face à de telles situations et, d’ailleurs en permanence, nous recherchons, les forces qui poussent au succès.

Dans le fond et d’une manière cinglante déjà, ceux qui participaient aux débats ce jour là, avaient remis cet acteur à sa place, non seulement en démontrant la part de mensonges, mais aussi et surtout l’institutionnalisation flagrante de la gestion tribale, clanique  et personnalisée  pour la confiscation du pouvoir, éloignant toute possibilité d’alternance pacifique parce que démocratique, citoyenne et républicaine dans notre pays. Nous l’avons déjà dit, il est important de le répéter, c’est bien parce que certains, et lui-même ainsi que les siens ont compris que les choses ne peuvent plus être comme avant, comme pendant les 50 dernières années.

Mesdames messieurs, On est en droit de se demander comment ceux qui sont censés avoir la mission de construire, peuvent se permettre des affirmations encore propagandistes pour faire passer leur message. Et, cela, plus encore quand on est en période de campagne. Dans tous les cas : quel est le Camerounais qui serait encore dupe face à celui qui se trompe en cherchant à tromper les Camerounais pour, comme il est de règle là bas, les maintenir captifs, prisonniers dans son sillage.

Malgré la misère cultivée pour maintenir les Camerounais sous la dépendance, le message ne passe plus. Le message qui, au bout, conduit à la violence tant physique que morale et intellectuelle ne peut plus passer.

Notre propos c’est aussi pour l’éveil des consciences pour mieux mesurer le grand danger des analyses superficielles de ces soi disant gouvernants ou responsables, ramassés ou piochés dans le tas, yeux bandés, au hasard du plus habile,  sans loi ni foi, avec des missions kamikazes, pour un poignée de cfa, comme avantages, récompenses appelez cela comme vous voulez, de quelques biens matériels quêtés ça et là, surtout accaparés ou interceptés ça et là : vous remarquez que j’évite de dire « détournés » ça et là… Oui, tous ceux  là, rapaces, prédateurs, qui aspirent à gouverner, oui de mieux appréhender la fuite devant les responsabilités poussant à se réfugier et dans les affirmations gratuites et souvent dans les mensonges.

Dans le cas d’espèce de ce Monsieur Mien Zok , le débatteur Udc  en est venu -apparemment sa mémoire accusant défaillance- lui rappeler que son parent, Monsieur le feu Ndzié Ndzié Roland, originaire de l’Est et qui l’aurait élevé de surcroît, était bien le vice-président national de l’Udc Puisqu’à travers les thèmes « Unité, Nationale » il fallait démontrer – je me demande si on était dans le sujet –  comment les formations politiques sont nationale, ou régionale de par la composition ou représentation  au sein de leurs instances des recrues issues de toutes les régions de notre pays. Et de là, à taxer l’Udc de Parti régional…

Souhaitez vous que l’on revienne à la mutation de l’Unc Parti Unique en Rdpc ?

Souhaitez-vous que l’on revienne à tous les fonctionnaires de l’Etat, les gestionnaires des administrations publiques et  parapubliques et autres obligés de veiller aux intérêts du Rdpc sous peine de se voir privés de leur fonction ?

Souhaitez vous qu’on revienne sur le fait que le Président du Rdpc étant le même que le Président de la République fausse le jeu de la Démocratie , puisque tous les têtes pensantes, les techniciens, les administrateurs voudront se presser autour de lui au Rdpc pour aspirer à des postes juteux ?

Vous n’avez qu’à voir ceux qui sont nommés à la tête de nos Universités, nos prestigieux Instituts, Directeurs, Recteurs, Professeurs, Médecins… et j’en passe, on ne fait plus de différence entre leurs discours,  leurs actions et les nôtres, nous élus, politiciens : nos amphis se transforment en Comités Centraux : pareil à tous les niveaux de la vie nationale :   Et vous osez ouvrir grande la gueule pour affirmer que vous êtes le Parti « National » ? Parti colmaté oui, avec et les fonds des contribuables, et les ressources nationales, et les financements mafieux, bref les moyens d’Etat ?

Souhaitez-vous que l’on revienne aux lots d’intimidations, de traitements indignes, honteux du genre : « Rentrez chez vous, puisque vous n’avez pas voté notre frère ». Je vous fais fi des charters alors organisés, où sont parqués biens, femmes et enfants, que nous, dans notre circonscription avons l’habitude d’accueillir  souvent, biens pillés, dilapidés, bien sûr dans un société où enquêtes ne sont jamais menées, responsabilités jamais clairement établies, justice jamais rendues jusqu’au bout : ces lots de comportements scandaleux recensés ça et là dans ces régions  avant et après chaque élection, chaque grande échéance : voulez-vous nous faire croire qu’à lot d’intimidation, sur des bases fausses, on parle de « fief » ? .

L’Udc est là pour que l’idée de Famille, de la Famille camerounaise, l’emporter sur celle des fiefs.

Parce qu’à l’Udc la famille camerounaise sacrée doit être inscrite dans la famille humaine, on ne peut que comprendre ceux qui veulent réduire le Cameroun dans un cadre étroit assurant leur domination. Ceci est une invitation pour la rencontre à travers le Cameroun des citoyennes et des citoyens qui cultivent cet esprit de famille né dans la révolution républicaine et démocratique des populations qui croient en l’être humain qui est et doit être au centre de tout.  L’être humain qui est,  et doit être l’objectif de toutes les entreprises et quand on parle de l’être, c’est de l’homme, de la femme qu’il s’agit. Ouvrez grands vos yeux, ouvrez grandes vos oreilles, Il n y a plus de place pour ceux là, propagandistes fussent-ils,  qui continuent à fantasmer sur un monde qu’ils imagineraient, où au sein du couple, la femme serait avant tout pour les cuisines, le ménage, les chants, les danses, les uniformes, les applaudissements et j’en passe.  Et bien, le Cameroun seul, veut-il faire exception avec certains messieurs comme ce Mien Zok qui pensent que leurs épouses ne doivent pas s’engager en politique ?  Le mariage doit –il être considéré comme un point de chute pour les femmes ?

On comprend que c’est moins visible lorsqu’il s’agit d’une maîtresse ; d’un 1er ou 2ème bureau…d’un maître, ou d’un 1er ou 2ème bureau de leurs épouses ! Chut…c’est des sujets qu’on ne doit pas évoquer en public…Alors, ne cherchez pas en entrer dans la vie privée de qui que ce soit.

C’est pour cela que ceux-là qui n’ont pas encore compris ont beaucoup à apprendre à l’Udc. Quand bien même ils ne voudraient pas comprendre, les faits, les réalités vont s’imposer et ils quitteront la scène où, désormais toutes les voix doivent être entendues ; la démocratie l’impose et c’est ainsi que la République va vivre sortant des griffes des apprentis nouveaux monarques qui veulent étouffer la voix et les voies citoyennes.

La voix de l’Udc porte, parce que fidèle à la voie qu’elle a choisie depuis vingt années  qui est celle de la cohésion de la famille camerounaise parce que éloignant toute hypocrisie, éloignant le mensonge, les tricheries et la poursuite des intérêts personnels égoïstes. L’esprit qui est ainsi celui de l’objectivité, du triomphe de la Res Publica c’est-à-dire de la chose publique, du bien commun qui doit être celui et des camerounaises et des camerounais et des formations politiques et des médias et des institutions de la société civile.

Cet esprit a permis à l’Udc de résister devant les forces d’argent, devant les intimidations , lui a permis de démontrer que la République et la Démocratie vont toujours l’emporter et que les camerounaises et les camerounais ne doivent point désespérer. L’dc est restée fidèle à ses engagements et dans la logique de construction qui lui ont valu d’être qualifiée de laboratoire de la république, de la démocratie et pour l’opposition et pour le Cameroun.

C’est pour cela que des bases d’action et de réflexion solides permettent cette présence forte en contribution à l’Assemblée Nationale et une gestion exemplaire des communes par le Conseil Municipal et les Maires Udc.

Par manque d’arguments pour démontrer l’Unité  et l’Intégration Nationale, qui semblent pourtant êtres les thèmes socles sur lesquels l’argumentaire Rdpc a été bâti durant plus de trente ans, il faut que, dans un petit débat de quelques minutes, parce qu’on est à court d’arguments, on croit facile de se tourner vers l’Udc pour évoquer sans respect le concept et  l’essence que dégage la famille parce que ne reconnaissant et ne faisant rien pour reconnaître sa valeur comme cellule de base, parce que ignorant que dans une même famille peuvent se retrouver des grandes compétences des grands esprits pour la construction nationale ;

Les hommes qui ne respectent point les femmes , qui ne voient point leurs femmes occuper des postes de responsabilités, assumer des fonctions politiques et autres sont ainsi ; ils sont à ce point aveugles et sourds ou font semblant : la petite histoire : dans l’histoire des révolutions, les femmes ont enlevé leurs manteaux et robes pour porter des uniformes et s’enrôler dans les armées, parce qu’elles avaient compris que leurs pays devait savoir compter avec elles !

En tout cas, Ce genre de Monsieur du 26 mai à Espace politique, avec ceux, de sa clique qui pensent comme lui, hélas, ils sont en deçà du niveau du camerounais moyen qui sait – et c’est juste à titre illustratif et rien que dans le domaine politique- que les Clinton ont eu des responsabilités de premier rang,  dans la plus grande puissance du monde et aujourd’hui, Madame Clinton est au devant de la scène aux Usa ;  puis au Brésil, en Argentine, Christine Kirchner ; Madame a été élue Présidente après son mari ; Au Pakistan, c’est le conjoint de la regrettée Benazi Bhutto qui a pris les rênes après que l’épouse ait succombée ; en France, où nous puisons si souvent, combien de couples pouvons-nous citer, évoluant ensemble ou séparés par leur passion de servir l’intérêt général: les exemples sont nombreux.

Dites nous : le Rdpc ne traite-il pas avec Ali Bongo ? Ne sait-il pas que c’est le fils du feu Oumar Bongo ? Taxerait-il le Gabon de gestion familiale de notoriété publique ? Et au Togo, avec Faure Gnassimbe ; le couple Laurent –Simone Gbabo ne vous a-t-il pas inspiré ? Et en Rdc ? Que pensez-vous du fils Kabila ? Plus près de nous, que des familles qui s’illustrent. Des couples médecins, journalistes, avocats, architectes : quand Monsieur et Madame sont des agriculteurs, ce n’est pas un problème pour vous, ils vous nourrissent de leurs récoltes : c’est la même chose à tous les niveaux. C’est Pierre et Marie Curie qui ont découvert la radio activité ; quand un boulanger et sa femme se lèvent le matin pour préparer du pain ou des beignets que vous allez manger, quoi de plus normal, essayer donc d’évoluer en vous mettant une bonne fois dans la tête que c’est la même chose en politique.

Ce n’est pas pour ses beaux yeux que le Dr Adamou Ndam Njoya(photo) a « envoyé » Mme Tomaino Ndam Njoya à l’Assemblée Nationale : Mais réfléchissez donc ! Ne gardez pas pour vous tout seul ce que vous aimez et chérissez ? Loin des regards, loin des avidités ? Pour vous rafraîchir la mémoire, avant cette Dame là, il y a eu d’autres dames députés Udc qui n’avaient aucun lien de parenté avec le Président de cette formation politique : encore un autre exemple : dans le Noun, l’Udc a contrôlé 9 communes : dans toutes ces Commune, un ensemble d’au moins 1000 âmes, conseillers municipaux adjoints au Maire, Maire : aucun de ses enfants, de ses femmes, de ses frères de ses sœurs, de ses neveux, de ses nièces, de ses oncles ne s y retrouvent, car à l’Udc, ce sont les populations qui votent, qui donne leur caution ! Ce sont les populations qui vouent un amour profond à l’endroit de leur leader, le Dr Adamou Ndam NJoya.

En passant, après notre Convention Nationale, on avait cru voir à travers les écrits que c’était un problème pour certains de constater cette grande affection qui lie notre Président et nous : quand, dans le Quotidien National, Cameroon Tribune, des pages entières sont réservées aux messages de soutien au Président National du Rdpc, ce n’est pas un problème,  pour plus de justice cependant, on souhaiterait retrouver dans ces quotidiens nationaux, aux Tv et Radio Nationales   l’expression de cet attachement venant des autres Camerounais pour les autres leaders.

Et, quand on parle de vote à l’Udc, tout le sens du mot est là : pas de complaisance, pas fraude, pas d’achat de conscience, pas d’intimidation…Pensez vous que dans le Noun il n y ait pas d’adversaire politique ? Où donc mettez vous ceux là qui ne votent pas UDC ? Pensez vous qu’ils ne soient pas de la famille de Ndam Njoya ? Sachez donc que parmi ceux là, entre autres, il y a les cousins directs, les frères, les sœurs… tout ceci pour vous faire comprendre que de même qu’en politique on ne peut pas  valablement soutenir que les adhésions sont familiales, tribales… aussi, ce serait nier et tourner le dos à la force et la durabilité de toute entreprise humaine que de vouloir critiquer l’esprit familial en politique.

En tant que formation politique, nous avons réussi à faire ce qui doit être fait partout : éduquer les populations, aiguiser leur citoyenneté,  les amener à savoir ce qui est cher et qui doit être respecté, Nous avons pu créer des espaces républicains où se cultivent les droits et les devoirs en République, en Démocratie.

Alors, au lieu de les applaudir, de les féliciter, de les encourager, de les décorer, surtout dans un environnement hostile où des habitudes d’inertie font légion vous les méprisez : taxant la grandeur, la profondeur, la durabilité de « régional », sachant que vous n’avez le « national » que d’étiquette : Monsieur Mien Zok militer dans un Parti d’opposition au Cameroun par rapport au traitement que votre gouvernement a fait subir aux opposants depuis le tout début, mérite plus de considération. Ce n’est pas la facilité chez nous.

Voulez vous vraiment que l’on vérifie ici au Cameroun qui est l’épouse ou l’époux de telle ou telle personne ? Et ce que ce conjoint, ce parent fait ? Voulez-vous qu’on fasse de la prospection, en vue de savoir de qui chacun doit sa place ? Son poste ? Le fils de qui on est, le neveu, le frère, l’oncle…

Les faiblesses et les dangers que cachent des assertions font qu’il doit y avoir une grande préoccupation pour jeter les bases des nouveaux comportements, pour revoir le contrat social présent qui doit faire place à un nouveau contrat social, d’où doit émerger le contrat républicain. Le bien commun, la chose publique exige toutes les compétences, des actions pour éveiller des génies où qu’ils soient : dans un homme, chez une femme, dans le couple est-ce l’homme, est-ce la femme ou les deux ; tout est pour le bien de la société. Avec cela on ne plaisante pas.

Nous vous renvoyons aux faits, aux réalités qui interpellent hommes et femmes, qui montrent la force de la cohésion de la famille, qui disent de ne plus être léger quand il s’agit de la chose publique ; de ne plus improviser quand il est question de l’intérêt général, du Bien Commun, de la Res Publica.

Tomaïno Ndam Njoya, député Udc.

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