Le réseau national de prières citadines vient de clôturer un mois de prière pour la paix au Cameroun. C’est en remerciant Dieu que l’évangéliste Simon Djomby a clôturé samedi 22 octobre 2011, le jeûne de vingt et un jours pour la paix au Cameroun.
A travers chants, prières, témoignages et confessions, les membres du réseau national de prières citadines (Rnpc) qui se recrutent dans toutes les obédiences, ont demandé au créateur que la paix règne au Cameroun avant, pendant et après l’élection présidentielle d’octobre 2011.
D’après l’évangéliste Simon Djombi, président du Rnpc et porteur de cette vision, les prières et doléances des intercesseurs sont arrivées à qui de droit. «Avec ces appels au trouble, le Cameroun serait à feu et à sang si nous n’avions pas prié. Les saintes écritures disent: proclamez la paix et il y aura la paix. C’est ce que nous avons fait tous les jours». C’est l’église qui est dépositaire de la paix et non les hommes politiques. La prophétie de paix est à son plan d’achèvement».
Dans le calendrier d’activités du Rnpc, il est prévu un congrès de prières du 3 au 13 novembre 2011 car «ces prières ne concernent pas seulement la présidentielle, mais toute la vie du Cameroun qui doit être en paix, l’ensemble de la nation où doivent régner prospérité, développement et calme», tranche l’évangéliste Simon Djombi Enyawè. Bon à savoir il s’agit pour le Rnpc de construire une plateforme qui promeut l’unité par la prière à travers laquelle le Saint-Esprit peut communiquer le message de Dieu à l’Eglise dans la cité, travailler pour le bien-être de la cité, fournir une terre féconde par la formation en combat spirituel et en vue du royaume pour les croyants, les munir ainsi à avoir un maximum d’impact dans leur environnement et assemblée particulière, abattre les forteresses sataniques et voiles des ténèbres sur la cité, en faisant ainsi un territoire où règne la paix et où la prédication de l’évangile ne sera pas empêchée.
Evangéliste Simon Djombi Enyawè: «Les opposants sont possédés par des esprits démoniaques»
Le porteur de la vision du réseau national de prières citadines tance les hommes politiques et d’église.
Quel regard portez-vous sur ce jeûne qui vient de s’achever ?
Le bilan est fortement positif car les prières ont bel et bien été organisées sur toute l’étendue du territoire national et même au-delà de nos frontières. Trois mille personnes ont prié pour la paix au Cameroun depuis Jérusalem. Dieu aime le Cameroun et il a exaucé nos prières en faisant que la paix continue d’y régner. Mais la fin du jeûne ne signifie pas la fin de prières car la paix est une quête permanente et perpétuelle. C’est une très grande victoire pour l’église.
Qu’est-ce-qui peut justifier ces appels au désordre ?
Je n’ai rien contre les opposants car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils sont possédés par des démons et des esprits maléfiques qui les obligent à voir le sang partout et inciter les concitoyens à la haine. J’invite par conséquent les opposants à rejoindre nos rangs, quelle que soit la religion, à prier ensemble pour être libérés de ces démons de la haine.
Le jeûne est-il une voie obligatoire pour le salut ?
Quand une nation cherche le salut, il y a un prix à payer. Nous avons payé ce prix par le jeûne. C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui glorifiés de la grâce de Dieu. Dieu a béni le Cameroun.
Pourquoi critiquer les hommes d’église ?
Certains hommes d’église me déçoivent. Leurs comportements déviants ne forcent pas l’admiration et éloignent les hommes de Dieu. Ils se servent au lieu de servir le Seigneur et font de fausses promesses aux fidèles qui tombent dans le panneau. Ils promettent richesse, santé, amour et prospérité à tout le monde. Oubliant que Jésus a laissé des malades et des pauvres sur terre. Le réseau national de prières citadines n’est pas une religion ni une paroisse, mais un cadre indiqué où tous ceux qui croient en Dieu viennent prier et communiquer avec Dieu.
Etame Kouoh