Décédé le 24 octobre 2011 à Yaoundé, le secrétaire général de l’Union des populations camerounaises (Upc) sera enterré le 17 décembre 2011. Date symbolique ou hasard de calendrier pour les funérailles du leader de l’Upc ? Ce 17 décembre 2011, cela fera 59 ans que du haut de la tribune des Nations unies, Ruben Um Nyobè, la figure la plus illustre de « l’indépendance totale et de la réunification immédiate du Cameroun », exhortait la communauté internationale de libérer le Cameroun du joug colonial enjolivé par la notion de « pays placé sous –tutelle de l’organisation des Nations unies ». C’est ce jour anniversaire que la dépouille d’Augustin Frédéric Kodock sera portée en terre dans son Mom natal par Makak, département du Nyong-et-Kellé, région du Centre.
Au-delà du choix de cette date symbolique, Il se sera passé près de deux mois pour que le secrétaire général de l’Upc qui aura droit aux obsèques officielles décrétées par le président de République retrouve ad aeternam la terre de ses aïeux. Un long décalage que d’autres personnalités proches de ses familles politique et biologique expliquent par le temps qu’aura pris l’aménagement de la voie routière qui relie la localité semi urbaine de Nkeng-Likok sur l’axe Yaoundé- Douala et Mom, lequel aurait été voulu par le chef de l’Etat d’après ces sources.
Mais avant le clou de ces obsèques qu’est la cérémonie d’inhumation, le tout-Yaoundé pourra se recueillir devant la sépulture du disparu durant veillée funèbre du jeudi 15 décembre 2011 à la paroisse Epc Adna sise à la Rue Ceper au quartier Elig-Essono à Yaoundé. Laquelle veillée sera précédée à 14 heures le même jour par la levée de corps à l’hôpital Général où l’ancien ministre, ancien directeur général de la Cameroon Airlines, ancien Vice-président de la Banque africaine de développement (Bad)… s’était éteint.
Rodrigue N. TONGUE