La réalisation de cette étude est actuellement au centre d’un atelier national avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) dont l’objectif est de recenser tous les éléments permettant d’avoir des informations pertinentes sur les changements climatiques.
Les travaux en cours, a indiqué le ministre de l’Environnement et de la protection de la nature, Pierre Helé, s’expliquent par les diverses perturbations climatiques qui menacent l’avenir de l’homme.
Leurs impacts négatifs sont réels dans différents secteurs socio-économiques, c’est le cas des perturbations saisonnières qui influencent la production agricole.
« Cette situation est d’autant préoccupante que la majorité de nos populations dont les activités sont essentiellement liées aux ressources naturelles, sont exposées quotidiennement aux effets néfastes dudit phénomène », a déclaré le ministre de l’Environnement.
Une préoccupation partagée par les Nations Unies d’après le représentant du PNUE qui s’est notamment inquiété « des dégâts des gaz à effet de serre auxquels sont exposés les pays du Sud ».
La campagne en cours permettra de faire l’inventaire exhaustif des gaz à effet de serre dans les secteurs de l’agriculture, de la production énergétique, de l’industrie et de l’utilisation des terres.
C’est pour réduire l’effet des changements climatiques que le Cameroun a relancé l’opération « Sahel vert » qui consiste à reboiser la partie Nord du pays menacée par la poussée du désert ainsi que l’application des dispositions visant une meilleure préservation de l’environnement.