Souvent qualifiées de brutales, ces opérations ont occasionné la mort d’une jeune Camerounaise en octobre 2011.
« La résolution de l’incident de Ncué du 23 octobre 2011 devrait nous amener à prendre des engagements de non récidives pour l’avenir », a exhorté mardi le ministre camerounais des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo.
« Le Cameroun, en relevant les efforts consentis par la Guinée équatoriale, pour ce cas particulier, souhaiterait une mise en oeuvre des résolutions prises en vue d’assurer l’indemnisation des Camerounais expulsés en 2004 et 2007 », a poursuivi le ministre, qui a en outre plaidé pour les rétrocessions des biens confisqués des ressortissants camerounais expulsés.
nstituée à la suite de la Commission mixte sur la délimitation de la frontière maritime entre les deux pays en 2007, la Commission mixte ad hoc sur les questions consulaires et de transfrontalière ouverte mardi pour deux jours de travaux en marge de sa quatrième session, comporte également au menu des discussions sur les facilités de circulation des biens et des personnes.
Depuis janvier 2009, la frontière terrestre commune reste fermée suite à une décision unilatérale des autorités de Malabo.
De l’avis du ministre camerounais des Relations extérieures, « les actions communes de gestion des incidents frontaliers, des exactions commises sur les ressortissants de l’un ou l’autre pays, les actions de sensibilisation des personnels des forces de sécurité et de défense, les actions de sensibilisation des immigrants illégaux et la facilitation des conditions d’une migration légale (..) permettront de combler les attentes des deux pays ».