Les scientifiques de cette organisation qui viennent de boucler une étude dans le plus important parc du pays ont, dans une note officielle à l’intention du gouvernement camerounais, « regretté la disparition sans explication de certaines espèces animales, en l’occurrence, les lions et les éléphants ».
« Chaque année, plus de dix lions et autant d’éléphants au moins meurent, généralement tués par les braconniers », ont-ils indiqué.
En dehors de l’action des braconniers, les ONG, les scientifiques et les riverains qui considèrent ce sanctuaire comme leur principale richesse au regard du flux des touristes, dénoncent « d’autres trafics qui font vider le parc de ses animaux les plus emblématiques ».
La situation actuelle d’après ces derniers est favorisée par « les conflits de compétence et le désintérêt » des ministères de l’Environnement et de la protection de la nature et de du ministère des Forêts et de la Faune.
Les lions et les éléphants font partie des espèces animales qui attirent le plus les touristes.
Leur disparition entraînerait sans doute des conséquences économiques graves, aussi bien pour les riverains dont les activités tournent principalement autour du tourisme, que pour l’Etat qui pourrait perdre d’importantes recettes issues de ces différentes activités.