«La musique fait tomber les barrières», a déclaré M. Gakosso, qui a souhaité que le 7ème FESPAM «puisse donner la chance à l’Afrique de maîtriser la mondialisation».
Placé sous le thème «les musiques africaines à la croisée des chemins de la mondialisation», le 7ème FESPAM enregistre la participation d’artistes en provenance de la diaspora et du Congo, pays hôte.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, qui a duré plus de trois heures, un vibrant hommage a été rendu à l’orchestre des Bantou de la capitale, un groupe musical crée à Brazzaville en 1958, qui fête cette année ses 50 ans d’existence.
L’Africain-américain Michael Jackson et la Sud-africaine Myriam Makéba, deux icônes noires de la musique mondiale, aujourd’hui décédées, ont également eu droit à un hommage appuyé tout comme le chanteur-compositeur Tabu Ley alias Rochereau, qui a fait rêver des générations d’Africains.
Victime, l’année dernière, d’un accident vasculaire cérébral qui l’a rendu hémiplégique, le 7ème FESPAM risque fort d’être la dernière sortie officielle du «grand Ley».
Depuis son lancement, le festival panafricain de musique, qui se déroule tous les deux ans, a toujours été placé sous des thèmes évocateurs, qui représentent tout un itinéraire, tout un symbole, confirmant la dimension historique de la manifestation.
La première édition du FESPAM, en août 1996, avait été placée sous le thème «la musique africaine au service du développement» et la deuxième en 1999 sous celui du «tambour, instrument historique et source de la World music».
La troisième édition en août 2001 avait été placée sous le thème «Mille tambours à l’unisson pour une Afrique sans frontière» et la quatrième, en 2003, sous le thème des «itinéraires et convergences des musiques traditionnelles et modernes d’Afrique».
«Héritage de la musique africaine dans les Amériques et les Caraïbes» était le thème de la 5ème édition du FESPAM, en juillet 2005, alors que la sixième et avant-dernière édition, en juillet 2007, avait été placée sous le thème «Musiques d’émancipation et mouvements de libération en Afrique et de la diaspora».