La cérémonie officielle de cette agence qui aura lieu lundi prochain dans la métropole économique camerounaise de Douala en présence des autorités camerounaises sera présidée par le ministre centrafricain délégué à l’Energie et à l’hydraulique.
Il s’agit là, d’une « première réponse face au fléau qui met à mal les importations terrestres de produits pétroliers qui transitent par le territoire camerounais via le port de Douala en direction de la Centrafrique », ont confié les initiateurs.
Le long du trajet Douala-Bangui en passant par Yaoundé, Bertoua au Cameroun, et Bouar et Berberati (Centrafrique), les camionneurs animeraient activement le marché du carburant frelaté appelé le « Zoua Zoua » au Cameroun.
Ce mélange de pétrole et de gasoil dont l’usage endommage le moteurs des véhicule se vend à 400 francs le litre contre 569 francs CFA le litre d’essence super et 540 francs CFA le litre de gasoil.
Selon des sources proches du dossier, plus de 8 pour cent des 20 pour cent que représentent ces importations par rapport à la consommation centrafricaine sont des produits frelatés.
En plus de la lutte contre le trafic du carburant, l’antenne de ASRP de Douala sera également chargée de veiller au volume exacte des échanges à travers une base de données qu’elles devraient se constituer.
« Nous comptons beaucoup sur la collaboration avec les structures camerounaises du secteur », affirme-t-on au département des relations publiques de l’ASRP.
L’ouverture il y a deux ans à Douala du Bureau de gestion de frêt terrestre centrafricain (BGFC) pour le suivi des marchandises à destination de ce pays dépourvu de façade maritime aurait énormément permis de réduire la fraude, ont indiqué les mêmes sources.