La situation en Syrie ne porte pas à plaisanter

 

La variante rénovée de règlement de la crise syrienne sous le contrôle de Kofi Annan a été concertée le 30 juin à Genève. La Russie a obtenu l’exclusion du texte de la déclaration finale de la clause interdisant à tel ou tel groupe la participation à la structure de transition. Cela concerne en premier lieu Bachar al-Assad. Certains délégués de la Conférence de Genève : les cinq membres permanents du CS de l’ONU et les pays arabes qui y ont pris part ont déjà trouvé un asile pour Assad : à Moscou. Moscou l’a considéré comme une plaisanterie, a dit Sergueï Lavrov.

« Nos collègues allemands ont dit le 1er juin pendant la visite du président Vladimir Poutine en Allemagne qu’il serait bien si la Russie donnait un asile politique à Bachar al-Assad. Notre pays l’ayant considéré comme une plaisanterie a répondu en plaisantant : « Il vaut mieux que vous abritiez Assad s’il décide de partir ». J’ai été étonné d’apprendre que nos collègues allemands étaient convaincus que nous lui donnerons un asile en vue de régler les problèmes du peuple syrien. C’est une tentative malhonnête d’induire en erreur les gens sérieux qui s’occupent de la politique extérieure ou l’incompréhension des faits et de la position de la Russie. Seul le peuple syrien peut décider du sort de la Syrie, notamment de son leader, est-il écrit dans le communiqué de la réunion à Genève tenue le 30 juin ».

La position des joueurs internationaux les plus radicaux peut entraîner une guerre d’envergure, souligne le chef de la diplomatie russe. Le ministre allemand des AE Westerwelle a assuré que Berlin estimait tout comme Moscou inadmissible la dissémination du conflit armé sur d’autres pays de la région.

Guido Westerwelle a expliqué : on ne saura régler la crise sans la Russie. Il est arrivé à Moscou pour comprendre s’il y avait un champ de manœuvre. Sergueï Lavrov a réaffirmé : Moscou n’approuvera pas la résolution du CS de l’ONU exhortant à contraindre la Syrie à la paix, ce serait une intervention. Conformément aux lois internationales, les forces de paix de l’ONU ne peuvent pas être introduites dans le pays qu’avec le consentement du gouvernement de la partie d’accueil et d’autres parties au conflit.

 

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