La croissance des économies africaines devrait s’accélérer en 2012 et 2013 respectivement à 4,5 et 4,8 %, contre 3,4 une année auparavant, souligne un rapport de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
Les cours des matières premières resteront globalement favorables aux exportateurs africains en dépit de l’essoufflement de la demande et la recrudescence de l’offre, précise le document présenté jeudi à Addis-Abeba.
Le rapport relève également que l’inflation, qui était passée de 5,8 ù en 2010 à 7,9 % en 2011, devrait progressivement perdre du terrain cette année et l’année suivante.
Le redressement des finances publiques reste une priorité pour les pays dont le déficit budgétaire est relativement important, surtout s’ils sont dépendants des importations de pétrole, indique-t-il.
Dans les pays riches en ressources, fait observer le rapport, la prudence budgétaire se traduira par une planification à moyen terme basée sur des hypothèses raisonnablement optimistes de prix des matières premières et une dotation supérieure des fonds souverains pour mieux se prémunir en cas de chute des recettes.
Intitulé ‘Perspectives économiques en Afrique 2012’, le document comprend une étude spéciale sur la promotion de l’emploi des jeunes et des notes approfondies sur chaque pays africain.
Le rapport est publié conjointement avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Union européenne.