Enseignant à la faculté des sciences juridiques et politiques, il a été retrouvé mort et baignant dans une mare de sang à son domicile situé à Bonamoussadi dimanche 13 janvier 2013, par des gendarmes.
La nouvelle court les rues et les couloirs de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Douala lundi 14 janvier 2013. Tandis que d’autres regrettent la disparition tragique de leur collègue, certains personnels disent avoir été pris au dépourvu par l’annonce de la nouvelle du décès de cet enseignant à la faculté des sciences juridiques et politiques. Une faculté qui porte le deuil depuis l’annonce de la mort tragique de l’un de ses chargés de cours. A en croire Dr Henri Claude Njoke, chargé de cours, chef de la division des affaires administratives et financières, Dr Henri Marcel Noah, chargé de cours en science politique a été retrouvé mort, baignant dans une mare de sang et en état de décomposition à son domicile (L35), un immeuble de la cité Sic à Bonamoussadi, un quartier de Douala.
C’est au petit matin de dimanche 13 janvier 2013 que les gendarmes, alertés par les voisins du défunt ont fait la macabre découverte. « Ce sont les odeurs nauséabondes qui ont attiré l’attention des voisins qui ont aussitôt saisi la gendarmerie. Une fois sur place, les gendarmes ont défoncé la porte et ont constaté qu’il y avait un corps qui baignait dans une mare de sang », explique Dr Henri Claude Njoke. La gendarmerie a aussitôt fait appel aux sapeurs pompiers qui ont transporté le corps à la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala. Selon notre source, le défunt célibataire de son état était un solitaire dont les enfants étaient scolarisés hors du pays. Il avait été victime d’une attaque cardiovasculaire à plusieurs reprises et s’en était tiré avec une hémiplégie. « Il est difficile de dire exactement dans quelle circonstance il est mort parce qu’il n’y avait personne à cet instant », croit-il savoir.
En effet, Dr Henri Marcel Noah selon le chef de la division des affaires administratives et financières, était alité depuis 2007. « Il était enseignant à la faculté depuis 1993, c’est l’un des fondateurs de la faculté des sciences juridiques et politiques. Il a cessé de dispenser les cours il y a de cela 5 ans parce qu’il avait perdu l’usage de ses membres », affirme notre interlocuteur.
Né le 28 décembre 1956 à Douala, le défunt laisse derrière lui trois enfants et une maman éplorée. «C’était un homme passionné par son travail et très rigoureux même si les étudiants trouvaient son langage complexe », témoigne le chef de la division des affaires administratives et financières. Les circonstances réelles de sa mort n’ont pas encore été élucidées.
Marie Louise Mamguè