Vidéo historique de la manifestation inédite du 22 juin pour la libération du Cameroun
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1.000 ? 2.000 ? 4000 ? 5.000 ? Plus ? Combien étaient-ils ce samedi 22 juin devant l’esplanade de la Maison Blanche à Washington District of Columbia, ces Camerounais, ces autres Africains, ces afro-américains et autres hommes et femmes de tous pays, venus dire leur solidarité à l’endroit d’un peuple camerounais ployant sous la férule d’un régime à la légitimité très problématique ?
Difficile à dire avec exactitude, l’objectif n’étant pas ici de se lancer dans une bataille des chiffres quelconque, et les faits parlant d’eux-mêmes (https://youtu.be/ZtLlR-pCpQg). Les observateurs conviendront cependant d’une chose indiscutable : après la mobilisation fort réussie de Paris en France le 18 mai dernier, le lancement de l’opération Game Over contre le régime Biya par la diaspora camerounaise venue des quatre coins de la planète est, pour dire le moins, un pari tenu au-delà même des espérances.
De l’avis de nombreux observateurs le gigantesque rassemblement de Washington, a conforté plus que par le passé les Camerounais engagés dans la résistance contre un système politique en place à Yaoundé auquel il reproche d’être bâti sur le hold-up permanent, qu’il sont sur la bonne voie, et que la chute du régime grâce à la pression des résistants est en voie de téléchargement inéluctable pour peu que les bras ne soient pas baissés.
Le rassemblement de samedi à Washington sonne le début de la mise en pratique par la diaspora d’une stratégie de résistance que le régime ontologiquement violent du président Biya n’avait pas prévue : consciente que le régime de Yaoundé empêche les Camerounais sur place au pays de s’exprimer, les emprisonne, les torture ou les tue, et invite même ceux de la diaspora de venir se faire tuer les membres des différentes organisations constituant la BAS ont convenu, à l’instigation du leader du Conseil Camerounais de la Transition, Patrice Nouma, de se battre depuis l’étranger, pour le peuple muselé et embrigadé par la dictature clanico-familiale des Biya, Ngoh Ngoh, Momo, Esso, Kuete, Atanga Nji, Tchiroma, Sadi, Assomo, Meka, Nganou, Fame, Cavaye yeguie, Niat, Owona Clément Atangana…